Plus d'une cinquantaine de lots seront mis en vente le 20 octobre par la maison de vente à Londres. Si l'on trouve ici ou là quelques noms fameux du Novecento régulièrement aux enchères, il est assez peu fréquent qu'une vente non italienne réunisse autant de "stars" de l'art moderne et contemporain.
En vrac, on trouvera du presque classique avec un Intérieur métaphysique avec tête de philosophe de Giorgio de Chirico, espèce de capharnaüm intellectuel où s'épanouit le vestige de l'antique ; et du très contemporain avec un Z transperçant une toile de Maurizio Cattelan, clin d'oeil à ce cavalier qui signe son nom à la pointe de l'épée...Entre ces deux extrémités chronologiques, le mouvement de l'arte povera s'impose en force autour des toiles sobrement déchirées de Luciano Fontana, des tapisseries chatoyantes d'Alighiero Boetti, ou encore des collages singuliers de Michelangelo Pistoletto, qui peuvent faire penser à un mélange entre l'exubérance de Tom Wesselmann et l'intimité d'Edward Hopper.
Et il y aussi des cas plus singuliers, comme les bronzes et dessins de chevaux aux membres effilés de Marino Marini_ celui-là même dont on ne retient généralement que le cavalier ithyphallique trônant devant le Palazzo Venier dei Leoni, abritant le Musée Peggy Guggeinheim, à Venise, sur le Grand Canal. Tout cela reste néanmoins bien sage en comparaison de l'objet le plus iconoclaste de la vente : une des boîtes contenant la Merda d'artista de Piero Manzoni, qui réalisait ainsi en 1961 un geste encore plus sacrilège que Duchamp avec son ready-made. Ces pièces sont particulièrement recherchées car ladite boîte est tout de même estimée entre 50 000 et 7000 livres sterling ! Comme quoi, tout a un prix, même la m...
mercredi 1 octobre 2008
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